Bien débuter en trail

Passer du bitume au chemin vous tente, ou vous vous êtes déjà même inscrit (e ) à un trail, voici donc quelques conseils pour transformer au mieux cet essai :

  • Choisir un objectif cohérent : Attention, ne surestimez pas vos capacités et surtout n’oubliez pas que le dénivelé est un paramètre essentiel à prendre en compte. 10 km sur le plat n’ont rien à voir avec un trail de 10 km, donc soyez raisonnable pour vos premiers parcours au risque de vous dégoûter, voire de vous blesser.
  • Adapter ses apports : privilégiez naturellement les apports en glucides à index glycémiques peu élevés : pâtes complètes, quinoa…, afin de constituer des réserves mobilisables le jour J, mais n’oubliez surtout pas les légumes et fruits de saison, naturellement riches en vitamines et minéraux. A l’inverse, à l’approche des échéances, on veillera à limiter la consommation de plats épicés et de viandes rouges, afin de ne pas entraîner de désordres digestifs dommageables le jour de la course.
  • Ne pas zapper les ravitaillements : encore plus qu’en course à pieds, les ravitaillements sont précieux, car ils sont parfois très espacés. Afin de garder vos capacités et tenir ainsi la distance, il vous faut prévoir un petit repas toutes les 2-3 heures (selon votre système digestif), alors pour éviter de se surcharger dès le départ, on prend le temps de se ravitailler régulièrement.
  • Ne pas partir trop vite : d’autant plus complexe que le dénivelé est important, l’estimation de son allure s’apparente même à un casse-tête en début de course, alors on se tempère, au risque de se cramer. On n’attend pas non plus la queue de peloton, afin de ne pas se retrouver confronté à des bouchons dès qu’une zone de rétrécissement se dessine. Idéalement, on laisse partir le flot des pros et on leur emboîte le pas, en adoptant une allure légèrement inférieure à ses capacités. On pourra ainsi, poursuivre sereinement son échauffement, tout en ayant le loisir d’accélérer ensuite et donc d’effectuer des dépassements, ce qui n’est pas mal pour le moral.
  • Marcher c’est recommandé : dès lors que le dénivelé devient trop important, adopter cette allure est une stratégie payante dès lors qu’elle est consciente et non pas subie. Trop souvent, on s’interdit cette allure, sous le prétexte fallacieux que l’on perd du temps, au risque de se la voir imposer quelques instants plus tard par épuisement. Alors quand la pente raidit, on n’hésite pas à ralentir et on en profite pour bien respirer, la garantie de pouvoir dérouler au mieux dès que ça se radoucit.
  • Prendre du plaisir : profiter de parcours naturels magnifiques fait partie du principe même du trail, alors certes vous êtes en course, mais n’oubliez pas de prendre conscience de toute cette beauté qui vous entoure, vous n’en serez que plus performants. Ainsi, dès qu’une baisse de régime s’annonce, au-delà d’un apport énergétique correct, le mental est essentiel, alors on profite de l’environnement unique dans lequel on évolue : un paysage superbe, un oiseau en planer au loin… autant de points d’accroches qui vont vous permettre de prendre conscience de la chance que vous avez d’être là et de repartir d’autant plus fort.

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