Trail ou course sur route ?

Même si les deux pratiques consistent à courir, chacune possède des particularités propres : on vous aide à les identifier, afin de choisir la plus à même de vous convenir.

Course sur route

Pourquoi c’est pour moi ?

  • un investissement des plus réduits : une bonne paire de baskets, un cuissard ou un short, un T-shirt idéalement technique et vous êtes prêt(e)
  • un terrain d’entraînement 100% accessible : pas besoin de prendre votre voiture pour vous entraîner dès que vous êtes à l’extérieur, vous êtes à même de pratiquer. Une accessibilité permettant de pratiquer même lorsque l’on dispose de peu de temps ou que l’on se trouve en déplacement.
  • un niveau de pratique adapté à chacun : trotting, fractionné, marche active…à vous d’adopter celle qui vous  convient en fonction de votre condition du moment.
  • une pratique fédératrice : très populaire, la course à pieds permet aisément de se joindre à des groupes/clubs d’entraînement afin de partager sa passion et profiter de l’émulation pour progresser.
  • une pratique sécurisante : la proximité de services de transports qui permet ainsi de pouvoir en cas de soucis ou tout simplement de fatigue, de pouvoir plus aisément regagner son point de départ, qu’en cas de pratique en pleine nature.
  • une pratique stimulante : de par l’absence ou quasi-absence de dénivelé, il est aisé de mesurer sa progression et pouvoir ainsi ajuster le cas échéant son entraînement afin d’en augmenter l’efficacité et pourquoi pas s’inscrire à une course officielle.
  • un enrichissement culturel : pourquoi ne pas profiter de votre entraînement pour découvrir votre ville (un tout autre lieu) sous un angle nouveau. Nombre de villes proposent maintenant des parcours dédiés aux runneurs, une belle façon d’allier pratique sportive et découverte intellectuelle.

Pourquoi ça l’est peut-être moins ?

  • Une pratique traumatisante : de par la nature du sol sur lequel par définition vous évoluez, vos foulées vont immanquablement générer des impacts plus ou moins important sur l’ensemble de vos articulations, ce qui a terme peut  conduire à des atteintes musculo-squelettiques.
  • Un environnement parfois peu accueillant : pollutions sonore et atmosphérique, circulation… la pratique de la course à pieds en ville, vous expose immanquablement à des conditions peu favorables. A vous d’essayer d’adapter les lieux et surtout horaires de pratique les moins à risques.
  • Un terrain de jeu parfois encombré : les autres usagers (piétons, cyclistes…) qui vous obligent sans cesse à slalomer, ralentir… ce qui immanquablement conduit à modifier vos performances.
  • Un risque de monotonie : pensez à varier les lieux d’entraînement ou a minima le rythme et la composition de vos séances en y insérant pourquoi pas des périodes de fractionné ou même en utilisant le mobilier urbain pour compléter votre entraînement par des mouvements de gainage (pompes sur banc, squats…)

 

Trail

Pourquoi c’est pour moi ?

  • un investissement des plus réduits, comme pour la course sur route : une bonne paire de baskets, un cuissard ou un short, un T-shirt idéalement technique, un coupe-vent et vous êtes prêt(e). Bâtons, sac à dos… ne viendront que dans un second temps.
  • un pratique qui aère le corps mais également l’esprit : la pratique en milieu naturel, permet au-delà de bénéficier d’un air de meilleure qualité, de mettre en veille nos réactions au stress. Moins sollicité par notre environnement (pollution sonore, risques routiers…), votre esprit va pouvoir se focaliser sur vos sensations propres et vous permettre d’acquérir une meilleure connaissance de vous-même, tout en vous obligeant très rapidement à couper court avec les pensées parasites (travail, soucis…)
  • une pratique plus douce :  de par la nature du sol sur lequel vous évoluez (terre, chemin, herbe…), l’impact ressenti lors de chaque foulée va être nettement moins importants pour vos articulations, qu’en cas de course sur route, d’où un risque de blessure « d’usure » moindre.
  • oublier le chrono : en effet, intégrant quasi immanquablement du dénivelé au sein de votre parcours, vous devrez apprendre à changer de rythme, voire à marcher dans certaines circonstances, afin de vous y adapter. Une pratique salvatrice si l’on veut éviter de tomber dans une pratique de course « tout chrono » générant immanquablement à terme du stress et des frustrations.
  • renforcer son corps dans son intégralité : là encore, en alternant des montées et des descentes, mais également des sols de nature très différentes, vous solliciterez l’ensemble de votre organisme pour maintenir votre équilibre : bâtons afin d’engager le haut du corps, tout en préservant ses articulations, travail des chevilles lors d’évolution sur des surfaces irrégulières, amélioration de la perception du corps dans l’espace en fonction du relief… des bénéfices dont vous tirerez profits au quotidien.
  • Découvrir la compétition en douceur : le milieu du trail est reconnu pour son ambiance très conviviale, même à des niveaux élevés de pratique, l’importance étant certes d’avancer, mais également de se faire plaisir, sans oublier d’aider le cas échéant d’assister les autres coureurs en difficultés :  Une belle façon d’appréhender la compétition.

Pourquoi ça l’est peut-être moins ?

  • Un terrain de jeu parfois lointain : effectivement dès lors que vous vous situez en zone urbaine, il vous faudra alors prendre les transports pour vous y rendre, d’où une perte de temps non négligeable.
  • Attention à la descente : mal maîtrisées, les descentes vont pouvoir générer d’intenses impacts sur vos articulations, donc on adapte son parcours et on n’hésite pas à se munir de bâtons afin de mieux les gérer.
  • Un milieu parfois hostile : nature du sol, météo changeante, la pratique en milieu naturel nécessite une préparation et une vigilance plus poussée qu’une simple sortie citadine, alors on n’oublie pas de se munir de l’équipement adéquat (même par beau temps) et on avertit toujours un proche de son parcours estimé.

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