Les enseignements du confinement

Quel plaisir de retrouver la possibilité de sortir sans contrainte et de pratiquer ainsi son/ses sports favoris en pleine nature ! D’autant plus après cette longue période de confinement, mais ne l’oublions pas et ne le condamnons pas pour autant, car il n’est pas sans impact positif sur votre pratique actuelle.

Prendre conscience

Courir dans ce parc fermé durant de longues semaines, arpenter ce chemin de randonnée qui vous semblait tantôt sans intérêt, ou tout simplement enfourcher votre vélo pour retourner au travail… autant d’activités que vous jugiez banales, mais auxquelles le confinement a redonné tellement plus de valeur. Il a ainsi été observé de manière très concrète chez les populations urbaines, de véritables syndromes de manque, par les psychiatres et psychologues à l’issue du confinement. Une preuve de plus, s’il en fallait de l’intérêt de s’entraîner dès que cela est possible en milieu extérieur afin de bénéficier d’un effet apaisant supérieur à celui observé par la même séance en milieu fermé.  Pas besoin que cette pratique ne soit intense : marcher en regardant le ciel et les nuages, sentir le vent dans ses cheveux, prendre conscience des micromouvements de son pied à chaque pas… autant d’occasions permettant de prendre conscience de sa liberté de mouvement, élément clef de notre bien-être.

Sortir du cadre

Contraint de rester à votre domicile et ce, de manière prolongée, il vous a fallu revoir vos principes parfois les plus établis, dont le refus de pratiquer le sport chez vous : « le sport c’est fait pour s’aérer, sortir… ». Pourtant si l’on en croit la hausse spectaculaire des ventes d’équipements de sport indoor : tapis de course, home-trainer, rameurs ou même cordes à sauter, les mentalités ont su évoluer. En seulement quelques jours, les stocks se sont envolés, mettant en rupture l’ensemble des acteurs du marché. Balayés aussi les principes esthétiques les plus communs : « un vélo dans le salon, c’est hors de question… », on s’y est bien vite habitué, voyant même en lui la clef pour s’évader de journées parfois très ennuyeuses :  écouteurs collés aux oreilles ou même les yeux rivés sur le dernier épisode de notre série préférée, ce qu’on ne pourrait absolument pas faire sur un vélo classique sans prendre de grands risques…

Revoir son quotidien

Si les éléments matériels de pratiques sportives ont subi assez vite des ruptures, il n’en fut pas de même pour les applications, sites, webinaires…dédiés au sport, qui ont eux subi une croissance exponentielle. Animés par nombre de coachs professionnels ou non, ces cours vous ont permis de prendre conscience de l’intérêt de faire du cardio, du renforcement ou même de simples chorégraphies au sein même de son salon. Les études sont unanimes vous avez apprécié ces séances et nombre d’entre vous ont décidé d’en (re)faire un élément de leur quotidien, et ce même à l’arrêt du confinement.

Investir à long terme

Au-delà d’une amélioration de sa silhouette, mais également de ses aptitudes intellectuelles, les bénéfices santé de ce type de pratiques sont indéniables : ainsi la réalisation d’une activité d’endurance d’intensité moyenne,  a minima 3 fois par semaine et ce durant 30 minutes à 1heure,  permet de diviser par trois la survenue de diabète ou de maladie cardiovasculaire, mais également de réduire la probabilité de souffrir d’un cancer du côlon ou du sein. Autant de bienfaits, qui justifient de voir ces activités s’insérer durablement et régulièrement au sein de votre quotidien.

Ajuster son organisation

Afin de maximiser les probabilités de conserver cette assiduité, on prendra soin de favoriser une pratique matinale. En effet, en cas de programmation en fin de journée, le risque de décalage voire d’annulation est nettement plus élevé, puisque dépendant de l’ensemble des aléas du quotidien. Au-delà de cet aspect pratique, bouger en matinée vous permet aussi de profiter tout au long de votre journée des bénéfices inhérents à la pratique sportive (sérénité, amélioration des capacités de raisonnement). Alors on n’oublie pas de régler son réveil en conséquence, car habitué pendant plus de 6 semaines à ces activités, votre corps est sûrement devenu accro, et c’est tant mieux !

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