Sportif et confiné : comment je gère…

Le confinement, qu’il soit réglementaire comme actuellement, ou inhérent à une blessure, représente un véritable challenge pour tout sportif. Sébastien CAMUS, Ultra traileur professionnel, partenaire STC NUTRITION®, vous donne les clefs afin de vous permettre de gérer au mieux cette période complexe.

 Passer de plusieurs heures d’entraînement quotidiennes à quelques heures hebdomadaires, n’est pas anodin, tant sur le plan physique que mental, il est donc important d’opérer de réels changements dans votre mode de vie afin de limiter les dommages à court et long terme.

Equilibrer sa balance énergétique, afin d’éviter que d’autres balances ne s’affolent …

Pour ce faire, la première des choses consiste à (re)prendre conscience de l’équilibre qui régit notre balance énergétique quotidienne, et d’envisager ainsi des adaptations opportunes. 

La balance énergétique qui régit tout organisme vivant se définit par la différence entre nos apports et dépenses quotidiens.

Au quotidien, cette dernière se doit d’être la plus équilibrée possible au risque de perdre en condition si les dépenses dépassent les apports, ou à l’inverse prendre de la masse grasse en cas d’apports supérieurs aux dépenses.

Cas particulier des sportifs

En tant que sportif, cette balance est fréquemment légèrement déficitaire (dépenses>apports) du fait de l’intensité des efforts demandés tout au long de la saison d’activité, aboutissant alors à un profil affuté. Associée à ce profil, on observe alors également une adaptation métabolique caractéristique des sportifs, qui vont alors pouvoir valoriser de manière énergétiquement supérieure (à un individu lambda), tous les apports alimentaires, mais également dépenser moins d’énergie pour un même effort.

  • Dépenses réduites

                Ainsi, tout au long de votre pratique sportive, l’une des fonctions essentielles de l’entraînement est d’optimiser les mouvements propres à votre discipline, afin d’en améliorer la vitesse, l’intensité et/ou la durée d’exécution. Un phénomène qui à terme vous permet de répéter ces efforts, avec un coût énergétique moindre, d’où le développement de votre endurance : un élément clef en période d’activité sportive, beaucoup moins lorsque l’on recherche à maintenir/augmenter ses dépenses énergétiques. Ainsi, lorsque vous faites une série de squats, vous dépenserez moins d’énergie que votre voisin non sportif pour le même effort. D’où un intérêt encore plus marqué à porter au rééquilibrage de vos apports alimentaires une attention toute particulière. Surtout que là encore, votre statut de sportif est à prendre en compte…

  • Valorisation alimentaire optimisée

En effet, dès lors que votre organisme connaît des périodes de déficits énergétiques (comme par exemple lors d’une course ou en cas de préparation exigeante), il affute alors ses capacités de récupération des calories contenues dans votre alimentation. Ainsi la consommation d’un aliment X par un individu lambda, lui permettra d’en retirer Y calories, alors même que si cet aliment est ingéré par un sportif, son organisme parviendra à en extraire Y+Z calories. Vous comprendrez que si cette différence est un véritable atout lors d’une saison sportive classique, la situation est toute autre,  en cas d’activité réduite.

Un élément d’autant plus pernicieux que même si mentalement vous intégrez que votre réalité a changé assez brutalement, votre organisme met lui plusieurs jours à l’intégrer, persuadé qu’un effort soudain va arriver, il continue alors à vous envoyer des signaux de faim en rapport avec ses besoins hors période de confinement.

  • Un rééquilibrage indispensable

Afin de limiter au mieux le risque de prise de masse grasse, il faut donc revoir au plus vite, le niveau de vos apports, mais également leur nature afin de limiter les frustrations, et ainsi pouvoir maintenir sa condition physique dans la durée.

Cela va sans dire, mais l’urgence est de s’occuper, car l’inactivité, mais surtout l’ennui, sont les meilleurs inducteurs de prise alimentaire anarchique. On commence donc par structurer ses journées et ses repas de manière précise et planifiée.

Quant au contenu à proprement parler de son assiette, on fera la part belle aux protéines (de nombreuses recettes simples peuvent être réalisées à l’aide de notre PURE WHEY NATURE, afin d’en optimiser le pouvoir satiétogène) et aux fruits et légumes de saison qui pointent le bout de leur nez : fraises, asperges…, afin de se faire plaisir tout en faisant le plein de vitamines.

A l’inverse, on visera à limiter la consommation de sucres rapides, synonymes quasi-systématiquement de stockage.

Prenez donc soin de vous et prenez soin de votre assiette.